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21/03/2019

Jardin du Gué de la Loge

Intervention de Gilles Robert au conseil municipal du 18 Mars : 

Nous venons de statuer sur l’agrandissement du parking Paul Fournier, mais de celui du Gué de la Loge il n’est pas question.
Comme gouverner c’est prévoir, avant qu’il ne soit trop tard nous souhaiterions réitérer cette requête à votre attention. 

 Nous vous avons alerté plusieurs fois à ce propos en ayant soin de renouveler le style de nos interventions dans l’espoir de toucher votre sensibilité. Vous avez semblé nous écouter, vous avez souri parfois mais du fond il n’a pas été question.  Après ces vaines tentatives, nous récidivons.  Puisqu’à ma connaissance aucune disposition réglementaire ne l’interdit, dussé-je payer de ma personne, souffrez que je vous la chante, afin cette fois je l’espère, faire écho à une opinion publique  que vous me dites entendre et prendre en compte. D’après une chanson de Jacques Dutronc, 1972, qui rappellera à un certain nombre d’entre nous le temps pas si lointain de notre jeunesse, « Le petit jardin ». 


C'était un petit jardin
Qui sentait bon le bassin parisien
Entre Provins et Saint-Aubin 
C’était un petit jardin 
Qui sentait bon nos souv’nirs d’hier et de demain
Avec un rouge-gorge dans son sapin. 
Mais un jour, près du jardin, 

Passa un homme qui, au revers de son veston,

Portait une fleur de béton.

Dans le jardin une voix chanta : 

« De grâce, de grâce, 
De grâce Monsieur le Maire,
De grâce, de grâce, 
Ne coupez pas mes fleurs, 
Ne prenez pas mon cœur ! »
 C'était un petit jardin
qui sentait bon le bassin parisien 
A la place du petit jardin 
N’étalait pas un béton vilain 
Où sont rangées comme des parpaings 
Les automobiles du centre urbain. »
C’était un petit jardin
Au Gué d’la Loge tout au bord du chemin. C’était un petit jardin
Qui voulait échapper à ce triste destin. 
« De grâce, de grâce, 
De grâce Monsieur le Maire, 
De grâce, de grâce, 
Ne coupez pas ses fleurs, 
Ne prenez pas son cœur. » 
 
C’est volontairement que la forme prétend surprendre. N’en faisons pas une question de fond. La réalisation de ce modeste parking à la place de cet espace vert peu accessible ne se justifie pas.
Des manifestations ont lieu un peu partout en France, 1000 lycéens ont défilé dans les rues de Troyes vendredi dernier, puis 800 personnes se sont rassemblées ce samedi 15 mars pour alerter les pouvoirs publics, ils n ‘étaient que 200 en décembre 2018 et 12 en octobre.
En tout, plus de 350 000 personnes se sont réunies dans 220 villes de France ce samedi.
La protection de l’environnement et le développement durable ne sont plus des questions subsidiaires, allez-vous le comprendre ? 
Après ce rappel « homéopathique », faudra-t-il avoir recours à des alertes plus énergiques pour se faire entendre ?

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