Cette tentative, pour symbolique qu'elle
fut, n'en concerne pas moins 1 700 m2 en bordure de Seine et n'aboutira pas
momentanément à restaurer cet endroit sauvage.
Pas plus sensible aux avertissements
alarmistes de scientifiques du 21 ème siècle qu'aux épisodes récents de
canicule, la majorité municipale perpétue des pratiques du 20 ème siècle
devenues anachroniques. On bétonne et goudronne des espaces verts sous le
prétexte discutable de sécuriser la sortie des écoles. On en est quand même au 5
ème parking "Fadin"...!
Il n'est pas certain qu'il soit plus sûr
pour les piétons d'avoir à partager une entrée et une sortie de parking avec
les voitures qui franchissent le trottoir. De plus, la sortie des véhicules à
proximité d'un virage où la visibilité est réduite contribue-t-elle à la
sécurité des usagers?
Peut-être eut-il mieux valu sécuriser le
parcours des piétons pour leur permettre de rejoindre les 80 nouveaux
emplacements du parking du musée (parking Paul Fournier).
Outre le fait de faire l'économie des
sommes consacrées à un nième parking, on aurait pu demander aux enfants et à
leurs parents de parcourir à pied une cinquantaine de mètres. Plutôt que
d'encourager une paresse bien partagée, il eut été plus pertinent de tenir compte
des recommandations du corps médical pour la prévention des maladies
cardio-vasculaires quand on s'adresse à une population qui s'exonère
fréquemment de cet exercice physique quotidien.
Cependant ne désespérons pas, il est
possible qu'à Nogent comme dans bien d'autres endroits nous n'en soyons qu'au
début de la prise de conscience de l'urgence de préserver des aires naturelles
dans un espace qui s'est urbanisé et s'urbanise encore parfois un peu
aveuglément, pratiques scories de la fin du 20ème siècle.
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