Bienvenue sur le blog de L'ESPRIT D'EQUIPE à Nogent sur seine

10/10/2019

Intervention faisant suite au discours inaugural de Monsieur le Maire à l'espace HEUDE MACCAGNO le 29 Septembre

(Le Maire, au prétexte que le sujet ne pouvait trouver sa place dans un des chapitres traités en conseil municipal le 3 Octobre, nous a refusé la possibilité de communiquer à ce propos)

Après la confrontation de points de vue divergents concernant la rénovation de la MJC, et le choix d'une dénomination qui a fait débat, est venu le temps de nous réunir pour découvrir la réalisation d'un projet plus ambitieux pour la maison des associations.
Comme beaucoup, je pensais cette inauguration comme un moment de remerciements, de réconciliation autour d'un lieu voué au rassemblement, à la convivialité, aux échanges, à la convergence, lieu de mixité comme s'est plu à le qualifier l'architecte.
Incorrigible, Monsieur le Maire, vous introduisez votre propos inaugural, qu'on attendait rassembleur, en nous infligeant une diatribe, fil rouge des réunions du conseil, mais inconvenante et déplacée en ce moment précis.
En quelques mots, vous gâchez la fête…
Vous prenez les Nogentais présents à témoins de rumeurs qui émaillent les séquences politiciennes qui agitent votre mandat, bavardages sans grand intérêt pour le propos du jour.
Nous sommes alors un certain nombre à nous demander si nous ne nous étions pas trompés de réunion ce soir-là.
Je doute que ce mode de communication soit de nature à rendre attrayante notre cité pour les MNS, les médecins, les entrepreneurs ou futurs habitants susceptibles de s'y installer.

Décidément, Hugues et Gérard sont toujours sur un bateau.
Quand allez-vous jeter l'ancre ?

GILLES ROBERT

06/09/2019

Août 2019, jardin du Gué de la Loge, suite

     L'Esprit d'Equipe, rejoint par des conseillers de la liste Agir et Vivre Ensemble et quelques nogentais, a tenté de mobiliser la population pour préserver cet espace vert.

     Cette tentative, pour symbolique qu'elle fut, n'en concerne pas moins 1 700 m2 en bordure de Seine et n'aboutira pas momentanément à restaurer cet endroit sauvage.

     Pas plus sensible aux avertissements alarmistes de scientifiques du 21 ème siècle qu'aux épisodes récents de canicule, la majorité municipale perpétue des pratiques du 20 ème siècle devenues anachroniques. On bétonne et goudronne des espaces verts sous le prétexte discutable de sécuriser la sortie des écoles. On en est quand même au 5 ème parking "Fadin"...!

     Il n'est pas certain qu'il soit plus sûr pour les piétons d'avoir à partager une entrée et une sortie de parking avec les voitures qui franchissent le trottoir. De plus, la sortie des véhicules à proximité d'un virage où la visibilité est réduite contribue-t-elle à la sécurité des usagers?

     Peut-être eut-il mieux valu sécuriser le parcours des piétons pour leur permettre de rejoindre les 80 nouveaux emplacements du parking du musée (parking Paul Fournier).

     Outre le fait de faire l'économie des sommes consacrées à un nième parking, on aurait pu demander aux enfants et à leurs parents de parcourir à pied une cinquantaine de mètres. Plutôt que d'encourager une paresse bien partagée, il eut été plus pertinent de tenir compte des recommandations du corps médical pour la prévention des maladies cardio-vasculaires quand on s'adresse à une population qui s'exonère fréquemment de cet exercice physique quotidien.

     Cependant ne désespérons pas, il est possible qu'à Nogent comme dans bien d'autres endroits nous n'en soyons qu'au début de la prise de conscience de l'urgence de préserver des aires naturelles dans un espace qui s'est urbanisé et s'urbanise encore parfois un peu aveuglément, pratiques scories de la fin du 20ème siècle.

05/09/2019

Entretien avec la presse locale le vendredi 30 août 2019 à propos du musée Camille Claudel

 


Quand on a la chance de disposer d'un tel patrimoine et d'un outil de communication comme il en existe un au musée, je veux parler d'une équipe en mesure d'accueillir des enfants ou des adultes pour les guider dans la confrontation avec la matière et les œuvres, il serait coupable de ne pas y convier une population qui généralement se tient à l'écart, 
     - une population tenue à l'écart d'une culture trop souvent pensée comme élitiste et que la localisation dans des lieux privilégiés éloignent de la majorité,
 
     - une population complexée probablement, nourrie d'une culture télévisuelle médiocre plus préoccupée de consommation que de vulgarisation ou d'initiation aux arts,
     - une population qui à juste titre se sent exclue et réagit de manière rejetante face à une culture qu'elle associe à une caste qui en bénéficie.

Alors il faut probablement se montrer plus ambitieux que de se contenter de distribuer à 5 % de la population nogentaise qui le demande une entrée permanente gratuite ( soit 300 pass pour une population de 6 000 habitants ).

Il faut sans doute en priorité initier les enfants, les mettre en contact avec les œuvres. Il est nécessaire de les accompagner dans la découverte et la pratique d'activités artistiques liées au musée pour qu'ils s'éprouvent dans un cheminement personnel et se sentent familiers donc légitimes dans la fréquentation des œuvres.
C'est probablement ces derniers qui autoriseront et conduiront leurs parents à s'y rendre.

Deux ou trois classes maternelles ou primaires nogentaises qui prennent part annuellement aux activités proposées par le musée, c'est trop peu. L'éducation artistique des élèves ne devrait pas s'exonérer de la fréquentation d'un tel lieu. L'initiation par la formation d'un corps enseignant parfois encore trop distant ou trop frileux parait nécessaire.
 
Pour inciter un plus grand nombre de personnes à fréquenter le musée il serait souhaitable

     - d'inclure l'accès gratuit au musée au pass-loisirs jeune,
     - d'offrir des entrées gratuites aux gagnants des jeux divers, lotos et autres tombolas qui attirent les foules,
     - d'attribuer à chaque élève des écoles et du collège un pass annuel pour les informer,
     - de proposer, si ce n'est déjà fait, des activités au musée pendant les vacances aux enfants du centre de loisirs.

Concernant la communication locale, départementale, régionale, nationale et internationale du musée, c'est un travail de longue haleine auquel s'attelle avec sérieux l'équipe du musée. Un travail de professionnels est inévitable dans la recherche de conseils et de collaborations et induit des frais conséquents les premières années. L'aspect comptable ne doit pas pour autant être négligé, toutefois une trop grande frilosité  dans les moyens mis en place sous prétexte de bonne gestion risquerait de limiter l'impact des opérations de communication.
En conséquence aucune piste ne doit être négligée. Il serait temps de dépasser les querelles électorales pour accepter de mutualiser tous les moyens à disposition.
Monsieur le Maire prétend que c'est le cas.

Il est pourtant étonnant de constater qu'il ait fallu attendre 2019, soit deux ans après l'ouverture du musée pour envisager une collaboration avec le département. De deux choses l'une,
   ou le département a mis deux ans pour percevoir l'existence du musée Camille Claudel à Nogent
    ou la question posée par le groupe l'Esprit d'Equipe lors de l'une des dernières réunions du conseil municipal a précipité la prise de décision. Cette question faisait suite à une observation du Vice-Président du Conseil Départemental qui s'étonnait de l’absence de réponse de la part de la municipalité aux sollicitations du département.

GILLES ROBERT

Observations concernant les déclarations de Monsieur le Maire dans la presse à propos du musée

 
     Périodiquement vous nous rendez compte de vos désaccords avec vos ex-amis de la municipalité précédente.
Doit-on considérer cela comme le fil rouge de ce mandat ?
     Sans prétendre vouloir répondre à la devinette que vous persévérez à nous proposer :
" Hugues et Gérard sont dans un bateau, Hugues tombe à l'eau, que reste-t-il ? "
     Souffrez que pour une fois nous évoquions ce feuilleton.
     Je vous ai interpelé le 2 mai 2019 à propos de la communication du musée et du manque d'intérêt supposé de votre part pour les propositions du Conseil Départemental selon M. le Vice-Président du Conseil Général.
Vous m'avez assuré que vous y répondiez.
Dois-je en conclure que l'un de mes deux interlocuteurs ment ?
     J'avais espéré que pour la clarté des débats la presse s'intéresse à ce sujet, espoir déçu. 
     Mais revenons au musée.
     Si ce musée est à Nogent, vous avez partagé la décision de l'acquisition des oeuvres de Camille Claudel. Partant, il était prévisible qu'un musée les accueille à Nogent.
Vous avez d'ailleurs validé le recours à un P.P.P. le 16 décembre 2009.
     Puis en désaccord, dites-vous, avec ce P.P.P., vous vous êtes courageusement opposé à ce choix en ne vous présentant pas à la réunion du conseil le jour du vote le 26 janvier 2012, ce qui vous a valu les déboires que vous nous contez.
     Ensuite nous vous avons approuvé dans la démarche qui a abouti à la rupture du contrat avec la société Lavallin. Nous souhaiterions d'ailleurs être informé autrement que par la presse du devenir de la procédure en cours.
     Depuis deux ans maintenant, ce musée s'est inscrit dans le patrimoine de la ville, il est constitutif de son identité et contribue à sa notoriété.
     Pascale, Madame l'Adjointe en charge du patrimoine, soucieuse de favoriser la fréquentation de ce lieu et d'étendre sa renommée, comme j'ai pu le constater à maintes reprises en commission, confieriez-vous la communication du musée Camille Claudel à un responsable qui déclare dans la presse locale le 17 mai 2019 :
" C'est un beau musée mais un musée comme cela n'aurait-il pas été mieux à Paris ?"  
     Je n'attends pas de réponse de votre part évidemment, je vous invite simplement à y réfléchir avant que le Pavillon Henri IV ne soit cédé à quelque parisien comme résidence secondaire.
Monsieur le Maire, que souhaitez-vous exactement ?
     En bon comptable désirez-vous soulagez les comptes de la commune d'une telle charge comme vous vous plaisez à le répéter ?
     Envisagez-vous de céder la collection à quelques acheteurs fortunés pour la voir expatrier vers des lieux plus prestigieux, Paris, Venise, New-York...?
     Quelle est votre ambition culturelle pour vos administrés ?
     Certes, Liane Foly ou Pierre Palmade si nécessaires soient-ils à notre culture, ne sont pas suffisants. Plutôt que de privilégier essentiellement en bon comptable le pari du désendettement, ne pouvez-vous pas y associer le pari de l'humain et de l'intelligence
       - en pérennisant pour un plus grand nombre l'accès à une culture, fréquemment parisienne, qui demeure trop souvent élitiste,
       - en mutualisant les moyens départementaux, régionaux, nationaux,
       - en s'appuyant sur une équipe de professionnels compétente et déterminée qui oeuvrent au musée pour son animation et son rayonnement.
     Il reste encore beaucoup à faire pour rendre accessible cet univers culturel, faire venir nombre d'aubois, de marnais, de franciliens, de bourguignons et de nogentais qui, sans ce vecteur à proximité seraient privés d'un enrichissement personnel.
     Comment pouvons-nous nous contenter de ne distribuer annuellement que 300 pass-musée quand nous nous adressons à une population de 6 000 habitants.
Ne serait-il pas possible d'inclure le pass-musée dans le pass-loisirs jeune ou de le proposer à chaque élève du primaire et du collège à partir d'un certain âge ?
     C'est probablement en soutenant financièrement cet effort de communication quelques années encore que nous rendrons pérenne une telle entreprise, à l'image de ce qu'a réussi Ornant avec le musée Gustave COURBET. 


21/07/2019

CM du 10 Juillet : Malaise chez les agents, Police Municipale, consultant RH...

INTERVENTION DE DOMINIQUE COUTURIER
 
PROCES VERBAL :
1/ Dans le PV, il est écrit que, pour le rapport concernant le règlement de la police municipale, nous nous sommes abstenus alors que nous n’avons pas souhaité participer, celui-ci n’ayant pas été consulté en amont par le comité d’hygiène et de sécurité comme le prévoit le code du travail.
Pourtant lors de cette séance, vous avez conclu le rapport en confirmant notre non-participation à la rédactrice du PV.
En aucun cas, nous ne nous sommes abstenus ! Je vous encourage à écouter l’enregistrement audio que nous ne pouvons plus obtenir…
Il est écrit dans le PV que vous avez consulté la DRH. L’avez-vous fait avant la séance ou après ?
D’ailleurs, avez-vous consulté les 2 articles concernés?
Avez-vous changé d’avis en reportant cette délibération ? 
2/ Lors de ce conseil, nous avions posé des questions restées sans réponse. Concernant les questions sur M. Rebah (le Consultant en ressources humaines), vous avez répondu en partie par l’intermédiaire du journal local :
Si votre stratégie est de garder vos réponses pour les journaux, alors je vous remercie de bien vouloir nous abonner et abonner toutes les personnes présentes au Conseil…
Je vous cite dans cet article :« M. Rebah continue sa mission et ira jusqu’à fin juillet… ».
Vous avez ajouté : « … Comme il y a eu beaucoup de critiques de la part de certains élus, cela ne sert à rien qu’il les rencontre… »
Pourquoi n’avez-vous pas pu me répondre ça le soir du conseil ?
Pourquoi ne souhaitez-vous pas qu’on le rencontre ? Avez-vous des choses à cacher ?
Je vous ai adressé le 20 juin une question écrite reprenant mes diverses interrogations, restée ce jour sans réponse…
Concernant les critiques de certains élus, je ne me sens pas visé et je souhaiterais voir M. Rebah comme celui-ci le souhaitait d’ailleurs, avant la fin juillet… Est-ce possible ?
 
INTERVENTION DE GILLES ROBERT
     Vu de l'extérieur, la réorganisation des  services c'est un peu comme dans la croisière Costa en Méditerrannée il y a quelques années. Après l'échouage du navire, on déplore un disparu. Deux autres membres de l'équipage ont été retrouvés trois jours plus tard, un peu meurtris mais sains et saufs. 
     Il semble que l'embarcation ait quelque peu perdu son cap d'autant que le capitaine introuvable semble avoir quitté le navire.
   Cependant les propos répétitifs du Directeur de la compagnie clamant sa satisfaction ne nous convainquent pas.  
      Monsieur le Maire, des plaintes s'expriment ça et là par des voies détournées. Elles pourraient traduire des craintes  d'un personnel, que semblent dissuader de s'exprimer librement des mesures spectaculaires sensées favoriser bienveillance et convivialité, prises sous votre autorité.
Nous voulons parler du renvoi du chef de la police municipale et de la mise à pied de deux autres employés.
     Vous envisagez de recruter un chef de le police municipale. Avez-vous vérifiez si toutes les voies de recours avaient été explorées. Que ferez-vous si un jugement contraire en révision décidait de réintégrer le chef licencié? 
 
     L'ambiance qui résulte de ces décisions ne nous paraît pas favorable à une appréciation très objective de ces remaniements. Ceci nous conduit à vous demander de mettre en place dans les mois prochains une commission d'évaluation de cette coûteuse mais nécessaire réorganisation. Nous souhaiterions que vous y conviiez les oppositions pour assurer plus de transparence dans l'appréciation des effets de cette opération.

22/03/2019

Mobilisation générale !

Mobilisation générale !
ELLES et ILS sont 21, nous pouvons être des centaines, voire plus !
Des centaines de milliers de personnes et de jeunes dans les lycées se sont mobilisées la semaine dernière pour sauver le climat et la planète, contre toutes les formes de pollution, contre la déforestation, contre le bétonnage à outrance de nos villes qui sacrifie les espaces verts et naturels...
Alors, pas question de laisser 21 personnes (majorité municipale) à Nogent sur seine, sacrifier un magnifique espace de verdure et naturel en bord de Seine pour en faire 1 parking !
 
La mobilisation commence à s'organiser, avec les oppositions au conseil municipal et dans la population, pour dénoncer et s'opposer au projet aberrant d'Hugues Fadin et de sa majorité municipale contre le projet de parking en bord de Seine (voir plus bas intervention de nos élus au conseil municipal du 18 Mars ).

 Un joli panneau a fait son apparition ce matin sur le mur végétal pour sensibiliser la population. Des actions vont être prochainement menées pour mobiliser les Nogentaises et les Nogentais, soyez prêtes et prêts...

21/03/2019

Budget 2019 : Une politique basée sur le technique et le béton

Intervention de Dominique Couturier au conseil municipal du 18 Mars :
  
Une fois n'est pas coutume, je vais vous faire économiser 520 000 euros sur votre budget :

Un parking supplémentaire au Gué de la Loge inutile, coûteux, inaccessible et surtout destructeur d'un espace vert intéressant : 260 000 euros, et je ne compte pas la vidéo nécessaire, ni l'investissement récent pour le muret et les plantations.
Des caméras supplémentaires pour ce que j’appelle la vidéo surveillance: 255 000€ sans la maintenance et ce tous les ans jusqu’à quand ? Nous ne le savons pas, pas de bilan, pas de résultats.
Allons-nous placer une caméra dans chaque rue, ou encore sur chaque engin de chantier ? Allons-nous aller jusqu’à 1 caméra pour 50 habitants (objectif du maire d’Henin Beaumont). Allons-nous devoir améliorer la vue des caméras pour pouvoir lire les plaques, ou reconnaître les visages (comme proposé à Nice), avec un panneau « SVP enlevez votre cagoule, merci » ? Allons-nous également disposer des micros d’alerte aux bruits suspects sur les murs de nos quartiers (comme propose le maire de St Etienne) ?
Bref, le tout sécuritaire n’a pas de limite et nous sommes entrés dans un engrenage aussi coûteux qu’inefficace. (Et toujours pas d’alerte par panneaux lumineux ou courriels).
Si encore on pouvait retrouver et réprimander les joyeux dépositaires de déjections canines qui fleurissent bon nos trottoirs… Même pas !Donc j’économise 520 000€. Qu’en faire ? 
Embaucher 1 ou 2 policiers municipaux, 1 éducateur de rue, 1 médiateur social +200 000€, augmenter enfin les frais de fonctionnement des écoles (30% de moins en 5 ans !) +20 000€, et remise en place des classes transplantées, de découvertes, véritable outil du vivre ensemble +20 000€, rétablir et amplifier l’aide de rentrées aux parents des collégiens +10 000, augmenter les subventions aux associations (stables depuis 5 ans) +40 000€, principalement celles à caractère social, humanitaire, culturel et environnemental.
Que faire des 230 000€ restants, je les mets dans les actions environnementales et la circulation douce. Nogent sur Seine, commune riche, fait partie des communes ayant un fort taux de chômage et de pauvreté (au-dessus des taux nationaux) chômage >15% au lieu de 10% - pauvreté >18,9% au lieu de 14%  1026€ par mois. Les priorités doivent donc aller vers le social, l’éducatif, la jeunesse, et l’environnement. Ça n’apparaît pas dans votre budget.
Quel est le projet le plus naïf, le plus utopique, celui qui mise sur la technique et le béton ou celui qui privilégie l’humain  ?

Jardin du Gué de la Loge

Intervention de Gilles Robert au conseil municipal du 18 Mars : 

Nous venons de statuer sur l’agrandissement du parking Paul Fournier, mais de celui du Gué de la Loge il n’est pas question.
Comme gouverner c’est prévoir, avant qu’il ne soit trop tard nous souhaiterions réitérer cette requête à votre attention. 

 Nous vous avons alerté plusieurs fois à ce propos en ayant soin de renouveler le style de nos interventions dans l’espoir de toucher votre sensibilité. Vous avez semblé nous écouter, vous avez souri parfois mais du fond il n’a pas été question.  Après ces vaines tentatives, nous récidivons.  Puisqu’à ma connaissance aucune disposition réglementaire ne l’interdit, dussé-je payer de ma personne, souffrez que je vous la chante, afin cette fois je l’espère, faire écho à une opinion publique  que vous me dites entendre et prendre en compte. D’après une chanson de Jacques Dutronc, 1972, qui rappellera à un certain nombre d’entre nous le temps pas si lointain de notre jeunesse, « Le petit jardin ». 


C'était un petit jardin
Qui sentait bon le bassin parisien
Entre Provins et Saint-Aubin 
C’était un petit jardin 
Qui sentait bon nos souv’nirs d’hier et de demain
Avec un rouge-gorge dans son sapin. 
Mais un jour, près du jardin, 

Passa un homme qui, au revers de son veston,

Portait une fleur de béton.

Dans le jardin une voix chanta : 

« De grâce, de grâce, 
De grâce Monsieur le Maire,
De grâce, de grâce, 
Ne coupez pas mes fleurs, 
Ne prenez pas mon cœur ! »
 C'était un petit jardin
qui sentait bon le bassin parisien 
A la place du petit jardin 
N’étalait pas un béton vilain 
Où sont rangées comme des parpaings 
Les automobiles du centre urbain. »
C’était un petit jardin
Au Gué d’la Loge tout au bord du chemin. C’était un petit jardin
Qui voulait échapper à ce triste destin. 
« De grâce, de grâce, 
De grâce Monsieur le Maire, 
De grâce, de grâce, 
Ne coupez pas ses fleurs, 
Ne prenez pas son cœur. » 
 
C’est volontairement que la forme prétend surprendre. N’en faisons pas une question de fond. La réalisation de ce modeste parking à la place de cet espace vert peu accessible ne se justifie pas.
Des manifestations ont lieu un peu partout en France, 1000 lycéens ont défilé dans les rues de Troyes vendredi dernier, puis 800 personnes se sont rassemblées ce samedi 15 mars pour alerter les pouvoirs publics, ils n ‘étaient que 200 en décembre 2018 et 12 en octobre.
En tout, plus de 350 000 personnes se sont réunies dans 220 villes de France ce samedi.
La protection de l’environnement et le développement durable ne sont plus des questions subsidiaires, allez-vous le comprendre ? 
Après ce rappel « homéopathique », faudra-t-il avoir recours à des alertes plus énergiques pour se faire entendre ?